Les âmes fortes ont traversé
les déserts et les océans …
Tant de mois depuis qu’il s’est invité chez nous …
À qui sont-ils, ces doigts volant en escadrilles,
fondant sur les claviers pour distiller la haine …
Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
On ne l’attendait pas,
on ne l’espérait plus …
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
Ces vaccins ont-ils été bâclés ? Sont-ils sûrs ? Efficaces ? Durables ?
Il va, s’en vient, il rôde …
Sont-ils donc si nombreux à ne rien écouter que le chant des sirènes ?
Noyé, brûlé, malade, l’Homme aujourd’hui se meurt …