Bruxelles. Une rue banale, une passante …
Pas après pas qu’il est long le chemin …
Libérés les pieds volent …
J’ai beau courir le temps me suit
Peu à peu déjà les sapins s’éteignent …
Ils rêvent d’Angleterre comme, enfants, nous rêvions de paradis sur terre …
Par la vie, nous allons, silencieux et bavards …
Enchaînés à nos vies, nous traversons le temps …
Beaux étés gris du temps jadis …
Belle inconnue aux traits de brume …
La forêt ce soir-là te fut-elle accueillante ?
Jéricho, Jéricho,
entends-tu les fanfares … ?
Nous repeindrons le monde …
Un jour quand le sac sera plein …
Voyage en tortillard sur le dos des montagnes
N’aurions-nous donc vécu que pour l’instant furtif … ?
L’obscurité blafarde est tombée sur la gare …
.
Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,
Publié le 9 décembre 2015, ce premier article de mon blog naufragé …
Cachant sa nudité, elle erre dans les limbes …