Ce rêve ambitieux et modeste …
Le ciel nous nargue et l’horizon ne dément rien …
Le ciel est une orange …
Écorce aux rudes rides …
Un monde où les traces des anciens pas disparaissent sous les frondes …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Dimanche aux tons passés …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …
Quel est donc ce bruit sourd ?
menhirs jalons dans ma mémoire infidèle …
Où vas-tu ma jolie au hasard les mains nues ?
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
Voir et se contenter de voir …
Aux convulsions du monde nous restons interdits.
Les rois du monde en leurs palais souvent s’ennuient …
Il est nomade et ne le sait qu’après …
Lorsque s’en vient le soir …
sous le parquet ciré vit toute une charpente …
Viendront les temps nouveaux couleur pastel …
Nous n’avions demandé ni le vent ni l’orage …