Ils sont deux qui peuplent mon monde …
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
en route dans le vent, le froid et la neige …
Le train du lundi peu à peu s’emplit …
Tremblez car il est de retour …
Pâques ne sonne plus les carillons d’antan…
Les belles de jadis avaient l’amour courtois …
La porte close d’un regard vide …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Immuable et changeant le jardin se réveille …
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
Elle qui, de l’enfance, a gardé le regard clair …
Il nous emmenait en forêt …
Le train semblait venir d’un univers lointain …
Je prends en hésitant le chemin du retour …
Premiers flocons odeur d’hiver …
Originally posted 2018-06-26
La nuit tombée la flamme aux reflets dorés danse …