Le revoici, le temps serein où le soleil se lève tard …
L’équinoxe fatal a surgi sans rien dire …
Vivants nous parcourons des printemps …
La paix des après-midi paresseux sous les ombrages …
Le temps a coulé sous le pont …
les souvenirs en vrac d’automnes aux temps enfuis …
La caresse discrète à fleur de la peau nue …
À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce nous partions …
L’été, destination soleil!
J’aurais voulu d’un ton léger dire la douceur de l’été …
T’ai-je un jour dit le vent ?
Une saison si longue
de vies fanées …
tant de soleils minuscules nous font oublier l’hiver …
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …
Pâques ne sonne plus les carillons d’antan…
L’été s’est levé tôt …
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Les mots écloront-ils ?
Égaré dans un monde aux senteurs discutables …