Les festons de givre aux fenêtres …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
Les saisons s’éteignent laissant les éléments furieux déchaîner leurs instincts …
Caché derrière un mot, je guette la saison.
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
C’est feuille à feuille que le jardin tourne les pages des saisons …
Quelle abeille moribonde a piqué tous ces gens ?
Le revoici, le temps serein où le soleil se lève tard …
L’équinoxe fatal a surgi sans rien dire …
Vivants nous parcourons des printemps …
La paix des après-midi paresseux sous les ombrages …
Le temps a coulé sous le pont …
les souvenirs en vrac d’automnes aux temps enfuis …
La caresse discrète à fleur de la peau nue …
À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce nous partions …