Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
La Semois paressait de méandre en méandre …
Voler au secours de l’humanité en danger …
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
Les jours d’anniversaire,
entre le temps passé et le temps qui sera …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Le temps n’est plus un air en tourbillons m’emporte …
On dit que l’eau sous les ponts coule …
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Les nuages s’alourdissent …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …
Que de remous à propos de l’orthographe !
Le grognement sourd des machines ponctue l’air …
La visite régulière à une « maison de repos » – quel euphémisme ! – n’a rien de bien affriolant …
L’hôtel des souvenirs nous invite au voyage …
Ainsi passent les jours …
Les jours enfouis refont surface …