Immobile dans son silence
il gît …
Un soleil attiédi décline sur le jardin …
Dans l’émotion d’un souvenir …
Pour avoir été témoins de ces mains calleuses …
Nous irons par les chemins creux …
De retour sur nos pas anciens …
Un an de souvenirs puissants …
Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
La Semois paressait de méandre en méandre …
Voler au secours de l’humanité en danger …
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
Les jours d’anniversaire,
entre le temps passé et le temps qui sera …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Le temps n’est plus un air en tourbillons m’emporte …
On dit que l’eau sous les ponts coule …
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Les nuages s’alourdissent …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …