Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
Un soir de violons muets dansait dans ma tête une valse …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Les doigts dans l’encrier de porcelaine blanche …
Une expérience exceptionnelle.
Les mots pour le dire
Les beaux jours de jadis n’ont plus pignon sur rue …
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
.
Delphine a quarante ans,
et dans nos yeux surpris
brille un reflet du temps
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
.
Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac
J’avais treize ans, Charles chantait …
une rosée ancienne au parfum nostalgique …
Rayon furtif au point du jour …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
L’Adrienne, un matin,
qui cherchait un café,
sur un trottoir d’Amiens
m’a soudain projeté.
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Leur départ toujours nous laisse la blessure de l’absence.
quelques cailloux blancs dans nos poches trouées …