Ce rêve ambitieux et modeste …
Des pétales de temps
juste sous mes fenêtres …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Tu ne m’as laissé qu’un prénom …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Rêve-t-il l’enfant pâle étendu immobile ?
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Le ciel est une orange …
Depuis hier, rien n’a changé …
la mélodie berce le voyage …
Un monde où les traces des anciens pas disparaissent sous les frondes …
Ouvrir la bouche et ne rien dire …
Les années passent, et fuit
la vie, nous laissant vides …
De jour en jour ma page se noircit et m’étonne.
L’air frais des aurores arrose la terre …
Dimanche aux tons passés …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie …