Lâcher la bride
aux mots qui, libres,
envahiront
en foule dense
la feuille blanche
de mes saisons.
La main pataude
souvent patauge
dans le marais
des pensées vagues
d’où ne surnage
pas un mot vrai.
Laisser la nuit
couler sans bruit,
saisir au vol
un adjectif
qu’un subjonctif
adjectivore
mâchouillera,
malaxera
jusqu’au matin.
Lâcher la bride
aux mots hybrides
en espérant
qu’ils me promènent
sur leurs phonèmes
galopants,
qu’ils me permettent
de leur remettre
la bride au cou,
de les ranger
sur le papier
au petit jour,
bien alignés,
bien ordonnés,
enfin domptés.
Lâcher la bride
aux mots qui, libres,
envahiront
en foule dense
la feuille blanche
de mes saisons.
La main pataude
souvent patauge
dans le marais
des pensées vagues
d’où ne surnage
pas un mot vrai.
Laisser la nuit
couler sans bruit,
saisir au vol
un adjectif
qu’un subjonctif
adjectivore
mâchouillera,
malaxera
jusqu’au matin.
Lâcher la bride
aux mots hybrides
en espérant
qu’ils me promènent
sur leurs phonèmes
galopants,
qu’ils me permettent
de leur remettre
la bride au cou,
de les ranger
sur le papier
au petit jour,
bien alignés,
bien ordonnés,
enfin domptés.
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