Un village assoupi le long de sa grand’rue …
La caresse discrète à fleur de la peau nue …
Nous vivons sous la pluie un été de déluge …
Un soleil attiédi décline sur le jardin …
Un sourire, et la vie reprend quelque couleur …
Petite place à l’air tranquille …
Il est un val celé au tréfonds de nous-mêmes …
Les nuages sont en nous
porteurs d’orages …
Ils ne se parlaient pas, se connaissaient à peine …
Les portes ouvertes des maisons crient à la rue leur désarroi …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …
Un an de souvenirs puissants …
La pluie chante la chanson des nuages …
Vannes s’ouvrant sur le déluge
… et puis la vie.
La rivière assagie somnole …