Un sourire, et la vie reprend quelque couleur …
Demain je franchirai la frontière invisible …
De le dire on y croit.
Dans nos champs dansent les feux-follets
On se recrée un monde …
Le poids du plomb fendu de fauves fulgurances
Le long du temps, désabusés, nous marcherons d’un pas égal …
En litanies les noms des peurs et des démons
Mes doigts écorchés vifs ne se saisissent plus de la couleur
Petite place à l’air tranquille …
Viennent donc les mots
Quelques traits bleus sur page blanche …
Dans l’éther méphitique d’un été pourrissant …
Alors ils sont venus …
Notre maison fragile voit ses murs s’effriter …
Il est un val celé au tréfonds de nous-mêmes …
Dans l’émotion d’un souvenir …
C’est en chapelets longs que les mots s’agglutinent …
Ceux qui fuient savent-ils que le monde autour d’eux n’est qu’une lande hostile … ?
Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué …