D’un œil rond malicieux il surveille l’horloge
N’aurions-nous donc vécu que pour l’instant furtif … ?
Le tableau noir d’antan …
Souvenir flou du jardin …
Certains jours fatigué le printemps n’ose plus …
La poésie est une drogue
dure
dont les effets, quand l’esprit vogue,
durent.
Bonsaï du temps que l’on cultive
Le revoici, le temps serein où le soleil se lève tard …
Il pleuvait sur Bouillon …
Nous marchons d’un bon pas …
Les travées de l’église aux froids matins d’hiver …
Les rideaux poussiéreux aux fenêtres du temps
Le dais changeant du ciel couvre tant bien que mal nos désirs
Nous fêtions les anniversaires …
Vous trouverez des plages sous vos pas incertains
L’obscurité blafarde est tombée sur la gare …
Silence aux yeux mi-clos qui m’espionne et ronronne
Le train semblait venir d’un univers lointain …
S’arrêter un instant laisser le vent du monde …
.
Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,