Quand la vie s’en ira …
Été de feux sauvages …
Entre les lignes, au cahier d’écolier …
Les portes ouvertes des maisons crient à la rue leur désarroi …
Pour avoir été témoins de ces mains calleuses …
Elle vivote l’araignée sous mon plafond vermoulu …
Écrire et se laisser guider …
Il flotte entre deux airs …
Je suis d’un monde vaste et sans cesse changeant …
Nous irons par les chemins creux …
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
L’encre bleue de nos noms …
J’eus beau chercher les mots …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …
Le sable fin qui s’écoule entre les doigts du sabliers …
Sous les mots du silence …
La langue est un voyage …
L’horizon s’enchevêtre et le chemin se perd
Le jour meurt et la paix du soir
s’étend sur nous …
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …