L’équinoxe fatal a surgi sans rien dire …
Vivants nous parcourons des printemps …
Si le vent parlait …
Des temps enfuis les témoins ne sont plus …
Pays qu’es-tu sinon le chêne au coin de la maison ?
Sa vie est une danse …
Tandis qu’attend le chêne un prévisible temps …
À l’auberge espagnole il n’est point de menu …
Au bout d’un monde …
Quand je devine leur présence …
Quand le corps s’amenuise et que le cœur toujours rêve de l’avenir
Ils iront demain médusés par de lents chemins de quiétude …
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?
Février large ouvert sur un soleil nouveau …
De pelouses en îlots les jardins se promènent …
Que font de nous les ans … ?
Papillon du soir ou du jour …
L’eau coule et se répand déposant sur ses berges un sédiment rugueux.
Au fond de l’étang noir de l’âme …
Senteurs d’hiver où flottent l’âcreté des fumées …