Me glisser en douceur dans un moelleux cocon …
Les fleurs de solitude aux pétales pâlis …
Demain l’éternité prend le bac pour Cythère …
Perdu dans le brouillard le monde aveugle et sourd …
Le temps a coulé sous le pont …
Cœur ouvert et perles d’amour …
Que sais-tu de l’immense espace ?
Depuis des siècles elle a tenté de capturer ce reflet …
Quand soudain la nuit tombe …
Les saisons abandonnent au vent l’impalpable aura de leurs pluies
Au plus profond du sommeil veille un vers …
Artiste de tout poil héraut de l’inutile
Le stylet la tablette ont remplacé la plume …
Au loin l’horizon dort d’un sommeil de marmotte
À l’horizon de nos fenêtres, une maison vide …
Novembre au doux soleil frileux …
Trait de miel sur ciel d’azur
Où vont-ils, ceux qui passent pressés ou nonchalants ?
La nuit porte son poids de longs flocons frileux
Passacaille oubliée comme un ultimatum …