Au garde-à-vous, en livrée verte,
deux grands tilleuls montent la garde …
Brocéliande intérieure, fantasmée et secrète …
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?
Les temps sont mûrs pour embarquer …
Il se sent à l’étroit mon pays de frontières …
En revenant de rêve, un matin de tempête …
Je partirai au printemps renaissant …
Un écureuil descend soudain de son perchoir, et te regarde …
Après la torpeur estivale la petite école s’éveille …
Le temps qui n’arrange rien avait laissé filer nos liens …
Le petit peuple avant l’aurore
s’est égaillé …
Le jour se lève et le bourg endormi …
Au soir d’une journée torride …
Le vrai bonheur c’était hier …
Les yeux indifférents du poisson sur l’étal …
Un éclair bleu nous tire l’œil …
Chemins creux à l’odeur de bouse qu’exalte la moiteur de l’air …
D’une pédale vigoureuse ils partaient …
Ils ne se parlaient pas, se connaissaient à peine …
Mains crispées sur les cartes …