S’arrêter un instant laisser le vent du monde …
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Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,
Le sourire enjôleur des nains dans les jardins
Je prends en hésitant le chemin du retour …
Nous n’imaginions pas la caresse du temps
Hagards, désemparés, ils errent dans leur vie …
Le piédestal n’est plus aux pieds de la statue que l’autel crevassé …
Le ciel a pleuré sur Grenade …
Dansez sur le rebord du monde …
Le piano hésitant …
Le pas lourd de gens tristes …
Il était une fois la folie meurtrière …
Cachant sa nudité, elle erre dans les limbes …
Sa tête a quitté ses épaules …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
Le chant du monde a des accents doux …
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Une onde aux camaïeux
de brun
porte l’écho d’appels joyeux.
La tête est bien dans les nuages …
Pour peu qu’au détour d’un poème …
Née Dieu sait où,
Dieu sait comment,
tu as deux ans …