Au carrefour du monde, les continents se croisent …
Le silence épais des pierres
des églises fait écho …
Et les îles s’envolaient …
Nous avions feint d’aimer la retraite imposée …
Le train de nuit roule sa bosse …
Les cailloux du chemin nous racontent une histoire …
Les nuages sont en nous
porteurs d’orages …
Au garde-à-vous, en livrée verte,
deux grands tilleuls montent la garde …
Brocéliande intérieure, fantasmée et secrète …
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?
Les temps sont mûrs pour embarquer …
Il se sent à l’étroit mon pays de frontières …
En revenant de rêve, un matin de tempête …
Je partirai au printemps renaissant …
Un écureuil descend soudain de son perchoir, et te regarde …
Après la torpeur estivale la petite école s’éveille …
Le temps qui n’arrange rien avait laissé filer nos liens …
Le petit peuple avant l’aurore
s’est égaillé …
Le jour se lève et le bourg endormi …
Au soir d’une journée torride …