Caché derrière un mot, je guette la saison.
Murs décrépits sur fond de brume, cernés par le vert sombre d’ifs …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Où va le sang qui coule?
Le jardinier d’Eden a le cœur en jachère …
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …
Du Sud au Nord, les foules folles …
La mer dans sa fureur ne m’a rien révélé
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Les crocus au jardin …
Je marche dans le noir …
Il était bien trop grand …
Rouge le fer sur l’enclume …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
L’infini du ciel …
Naître suffira-t-il, humain fragile, pour exister ?
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …