Sur l’échiquier du monde il n’est plus de raison.
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
Figés dans l’attente immobiles, patients
Six bougies pour Guillaume !
Où vas-tu ma jolie au hasard les mains nues ?
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
Je voudrais tant pouvoir te dire
que ce n’est rien,
Voir et se contenter de voir …
Naufragé de son âge,
il laboure
un passé de mirages,
à rebours.
Aux convulsions du monde nous restons interdits.
L’escarpolette
un jour s’envole,
le cœur s’emballe …
Les rois du monde en leurs palais souvent s’ennuient …
Les bottes de sept lieues
du vent,
aux quatre coins des cieux
d’avant
galopent en hurlant …
L’air de rien les chansons volent …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Fantômes en noir sur blanc, mots obsolètes …
Tessa, quand tu souris,
ce sont tes yeux qui brillent …
Vague immobile et turbulente tu creuses ton sillon …
Un faon, dans sa forêt,
insoucieux du danger,
gambadait sans arrêt …
Il est nomade et ne le sait qu’après …