À force de vouloir …
.
Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
Le jour n’est pas levé …
.
Froufrous de voix,
saluts discrets
Les hommes avaient conquis depuis longtemps landes, bois et maquis …
.
Un oiseau dans la nuit
Qui se pose en silence
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
.
Je la vois:
Il suffit de se pencher un peu
Pour la voir tapie dans l’herbe
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
.
Au carrefour du monde,
les continents se croisent,
les langues se répondent
J’aurais voulu écrire le goût sucré salé des douces nostalgies …
.
Aux détours de nos enfances,
De nos rues d’adolescence,
Guettent les mots.
Il faudra bien un jour partir …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
.
Les mots, dans le chaudron du monde,
grondent
de misère et de peur profonde,
immonde.
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
.
Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
La géographie des rides ajoute à l’éclat du regard un air de vérité …
.
Mientras leo tus palabras
poeta encantador …
Les saints imaginaires ont envahi décembre …