D’où viens-tu, pèlerin égaré sur les routes …
Toujours sur le métier il nous faudra remettre l’ouvrage inachevé …
Tengo ganas de escribir.
Pero …
Les gens qui passent ont une histoire …
Silence.
Quelques bruits familiers, un pas sur le gravier.
Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
Tant de mots en partance, tant de cris …
Aujourd’hui c’est en France qu’un pantin ridicule du fond de son théâtre aguiche les passants …
L’Adrienne, un matin,
qui cherchait un café,
sur un trottoir d’Amiens
m’a soudain projeté.
À dire ainsi le bleu, laverons-nous le gris ?
Il va, s’en vient, il rôde …
Dis-moi, veilleur, cette lueur à l’horizon ?
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Un pot de café chaud …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Leur départ toujours nous laisse la blessure de l’absence.
Douleurs sourdes ou inquiétudes, corps fracassés, carrefour des solitudes
Dansons, dansons, la nuit s’en vient …
Journal morose, encre noire sur papier gris …