Quand les étoiles se tairont …
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Une étincelle aura suffi
pour accomplir l’autodafé
La main de mon enfance est moite dans la mienne …
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
vingt voix vingt femmes chantent …
Dans ton cartable rose, tu transportes le monde …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Ton enfance est finie depuis si peu de temps …
Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
Un homme avec un nez au milieu du visage …
À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
Prolixe comme pie, la langue avant les dents …
Dans notre lit, pétrin qui lie nos vies …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
Quand peu à peu revient, lancinant, le besoin …
Noyé, brûlé, malade, l’Homme aujourd’hui se meurt …
Compagne des jours sans faim, amie fidèle …
Le froufrou soyeux des voix discrètes parmi les ors …