La nuit porte son poids de longs flocons frileux
Passacaille oubliée comme un ultimatum …
les souvenirs en vrac d’automnes aux temps enfuis …
Entrouvrir l’écritoire sur une plage vierge …
Enfant au nom imprononçable …
Les arbres orphelins de leur manteau de feuilles
Imperturbable et capricieuse elle tourne.
C’est au bois qu’ils comptaient juste pour quelques jours retrouver la douceur …
La paix du val dort incongrue …
Ma mémoire a besoin d’un tri …
La honte fleurit chaque soir.
Modeste mon pays vogue au fil de ses fleuves …
Volatil le temps court …
Brume opaline où peu à peu le gris s’étale …
Nue sous le ciel muet le gris de tes haillons s’éparpille …
La nuit tombée la flamme aux reflets dorés danse …
Le gazon du jardin bénéficie encore un peu de la chaleur …
Lorsque les loups se font garous …
Les mots d’amour les mains tendues …
Un beau jour à la mer, un ciel d’azur sous un soleil tout fier …