Nous marchons d’un bon pas …
Les travées de l’église aux froids matins d’hiver …
Les rideaux poussiéreux aux fenêtres du temps
Le dais changeant du ciel couvre tant bien que mal nos désirs
Nous fêtions les anniversaires …
Vous trouverez des plages sous vos pas incertains
L’obscurité blafarde est tombée sur la gare …
Silence aux yeux mi-clos qui m’espionne et ronronne
Le train semblait venir d’un univers lointain …
S’arrêter un instant laisser le vent du monde …
.
Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,
Le sourire enjôleur des nains dans les jardins
Je prends en hésitant le chemin du retour …
Nous n’imaginions pas la caresse du temps
Hagards, désemparés, ils errent dans leur vie …
Le piédestal n’est plus aux pieds de la statue que l’autel crevassé …
Le ciel a pleuré sur Grenade …
Dansez sur le rebord du monde …
Le piano hésitant …
Le pas lourd de gens tristes …