Aveugle pèlerin qui te cherches une route …
Les saisons s’éteignent laissant les éléments furieux déchaîner leurs instincts …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Caché derrière un mot, je guette la saison.
Murs décrépits sur fond de brume, cernés par le vert sombre d’ifs …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Où va le sang qui coule?
Le jardinier d’Eden a le cœur en jachère …
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …
Du Sud au Nord, les foules folles …
La mer dans sa fureur ne m’a rien révélé
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Les crocus au jardin …
Je marche dans le noir …
Il était bien trop grand …
Rouge le fer sur l’enclume …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …