Cachant sa nudité, elle erre dans les limbes …
Sa tête a quitté ses épaules …
Les nuages au jardin ont éteint la lumière …
Le chant du monde a des accents doux …
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Une onde aux camaïeux
de brun
porte l’écho d’appels joyeux.
La tête est bien dans les nuages …
Pour peu qu’au détour d’un poème …
Née Dieu sait où,
Dieu sait comment,
tu as deux ans …
Petits cailloux dans la nuit noire
Le froid grignote …
Les arbres-mots en forêt dense font ombre fraîche …
Tant d’années, et soudain …
On a dit la caresse …
Le crayon va son chemin …
Le marchand de sable a laissé une ombre de sommeil …
Se fossi poesia non avrei bisogno del maledetto dizionario …
Il a gelé …
C’est alors que naquit sous l’onde une impression de déjà vu …
elle va par les rues, les maisons, les cuisines …
Les grandes villes aux rues bancales …