Il était dit qu’à Cologne, la nuit du réveillon de nouvel-an, un grand nombre de femmes avaient été victimes d’agression. Les agresseurs avaient immédiatement été « identifiés »: ce ne pouvait être que ces criminels venus en masse envahir notre calme, juste et irréprochable Europe.
Puis, l’enquête avait démontré une réalité beaucoup plus nuancée. Certes il y a, parmi les exilés, comme dans tous les groupes, des moutons noirs et des criminels. Mais aujourd’hui, ironiquement toujours à Cologne, un nouvel exemple d’agressions montre bien la malheureuse universalité du phénomène. Aucune société n’est épargnée, des méchants, profiteurs de la faiblesse d’autrui, pervers plus ou moins malfaisants sévissent partout.
Rien ne sert donc de stigmatiser, la nature humaine étant ce qu’elle est. A chacun de balayer devant sa porte.