Le Chili de Patricio Guzmán n’est pas une terre bénie; témoin de massacres et de génocide, l’extrême Sud du pays, la Patagonie, a vu l’extermination des autochtones par les colons du 19ème siècle et l’élimination brutale des opposants au dictateur Pinochet. Dans un décor grandiose et sauvage, inhospitalier, d’eau et de montagne, où Guzmán voit le reflet des étoiles, ce film – « Le bouton de nacre » -, qui se dit documentaire et est en fait beaucoup plus, nous convie à un voyage dans l’espace et le temps à la découverte de la part la plus sombre de l’homme, … de nous-mêmes ?
Un regard poétique et amer sur l’homme et son destin, et l’espoir d’un lien avec l’Univers.
Asi habla Guzmán de su película, es decir de su país, del mundo, de los seres humanos: