Le voile effiloché peu à peu disparaît …
Quelques chaises patientes me tiennent compagnie …
On dit que l’eau sous les ponts coule …
Encre bleue sur la page blanche,
qu’importent les mots imparfaits …
Le jour baisse ils sont là …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Tout ce qui berce ouvre la voie
Libres nous parlerons …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Toujours les mêmes mots …
Monsieur le comte Lippens est le bourgmestre de Knokke …
Jour familier venez prenez-moi par la main …
Le coucou ne dit plus la complainte des heures …
sous la tonnelle accueillante
L’horizon sur la crête a des airs de frontière …
Le vent se lève sur les saisons frivoles …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Les liens pourtant avaient résisté aux tempêtes …