Elles ont bouclé les bagages …
Le printemps n’a fait que passer …
Aujourd’hui, c’est de New York que me viennent deux points de vue …
De retour sur nos pas anciens …
Nous dormirons dans la verdure …
J’irai chercher le réconfort
au creux des combes …
Le songeur parcourt les absences …
Mon pays, ce n’est plus un pays …
Roulis de rengaines anciennes …
Est-on devenu fous dans ce petit pays … ?
Sous son tapis roussi l’herbe est-elle plus verte ?
J’irai chercher le réconfort
au creux des combes …
Chaque jour quelques vers …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Mon nouveau recueil de poèmes …
La houle en valse lente étourdit ris et focs
Le printemps qui pointe le bout de son bourgeon nous rappelle à la vie …
La terre étouffe, elle agonise …
Attirés par l’odeur du sang,
les charognards sont de sortie …
Voyageurs damnés naufragés errants …