La clémence du temps dans la paix du jardin …
Petite fille à l’œil espiègle …
Les mots écloront-ils ?
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
nos gestes de réconfort …
Poussière infime au firmament …
Le fil du temps tranche les heures
en portions …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Elle chante la vie,
le nouveau-né fripé naufragé sur la terre, …
Égaré dans un monde aux senteurs discutables …
Gens d’ici, gens d’ailleurs …
Pauvres bavardages cancaniers …
Leur boussole n’est qu’un carton jaune et bleu sur un quai de gare.
À qui sont-ils, ces doigts volant en escadrilles,
fondant sur les claviers pour distiller la haine …
Le temps s’étire …
Árboles de parque,
sentinelas cuidadosas …
Ce rêve ambitieux et modeste …
Des pétales de temps
juste sous mes fenêtres …
Le ciel nous nargue et l’horizon ne dément rien …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …