La porte du bonheur
un matin entr’ouverte …
L’air frais des aurores arrose la terre …
Qu’est-ce qu’un pas, sinon
l’amorce d’un chemin …
Dimanche aux tons passés …
Le silence est profond
comme la mer …
Quand nous jouions aux billes …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?
Ah, les longs trains du soir
où l’on embarque tard …
Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie …
Petites sœurs, petites mères …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Lorsque monte la vague …
Les larmes du piano
ponctuent
le récit triste du saxo, …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …
Maia s’en est venue
sans surprise, et pourtant …
Quel est donc ce bruit sourd ?
Faut-il toujours que la douleur,
faut-il encore
que le moindre instant de bonheur …
menhirs jalons dans ma mémoire infidèle …