Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
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Je la vois:
Il suffit de se pencher un peu
Pour la voir tapie dans l’herbe
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
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Au carrefour du monde,
les continents se croisent,
les langues se répondent
J’aurais voulu écrire le goût sucré salé des douces nostalgies …
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Aux détours de nos enfances,
De nos rues d’adolescence,
Guettent les mots.
Il faudra bien un jour partir …
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D’un cahier vert fatigué, alluvion oublié déposé par le temps, a surgi l’autre soir l’adolescent …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
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Les mots, dans le chaudron du monde,
grondent
de misère et de peur profonde,
immonde.
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
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Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
La géographie des rides ajoute à l’éclat du regard un air de vérité …
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Mientras leo tus palabras
poeta encantador …
Les saints imaginaires ont envahi décembre …
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Pas à pas, la vie va
le pire est advenu
La nuit tombe, et les temps sont froids.
D’où viens-tu, pèlerin égaré sur les routes …
Toujours sur le métier il nous faudra remettre l’ouvrage inachevé …
Tengo ganas de escribir.
Pero …