Quand peu à peu revient, lancinant, le besoin …
Noyé, brûlé, malade, l’Homme aujourd’hui se meurt …
Compagne des jours sans faim, amie fidèle …
Le froufrou soyeux des voix discrètes parmi les ors …
Marchez, enfants, votre pas décidé donne vie aux slogans …
Le jour décline, il fait nuit noire …
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.
Flânant parmi les sépultures …
Quand le gourmand, l’oeil allumé, oublie sa vie …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
École, que fais-tu de nos enfants ?
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
À tous ceux à qui « la vie ne fait pas de cadeau » …
La musique et le monde marchent au même temps …
En ce temps délicieux où les humains s’étripent, quelques-uns, pour leur dieu, veulent casser nos pipes …
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
Aveugle pèlerin qui te cherches une route …
Une version du « Jardin d’hiver » d’Henri Salvador par Agathe Iracema
Les saisons s’éteignent laissant les éléments furieux déchaîner leurs instincts …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit