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Brouillard.

Lugubre et sourd bourdonne un carillon têtu
imperceptible à l’œil blasé du vagabond
un fanal s’entrevoit blême et de gris vêtu
qui ne dit rien des lieux ni du temps moribond.

Au loin bruit un ressac étouffé par la brume
ponctué ça et là de sanglots de sirènes
dont la terreur glacée et les larmes d’écume
disent les aléas qui guettent les carènes.

Perdu dans le brouillard le monde aveugle et sourd
cherche en vain sa boussole et chemine à tâtons
il reviendra demain chanter au point du jour
le nouvel avenir que nous nous promettons.

Lugubre et sourd bourdonne un carillon têtu
imperceptible à l’œil blasé du vagabond
un fanal s’entrevoit blême et de gris vêtu
qui ne dit rien des lieux ni du temps moribond.

Au loin bruit un ressac étouffé par la brume
ponctué ça et là de sanglots de sirènes
dont la terreur glacée et les larmes d’écume
disent les aléas qui guettent les carènes.

Perdu dans le brouillard le monde aveugle et sourd
cherche en vain sa boussole et chemine à tâtons
il reviendra demain chanter au point du jour
le nouvel avenir que nous nous promettons.

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Posted in Blog, Poèmes
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marie des vignes
marie des vignes
18 janvier 2025 10:00

Bonjour, une belle poésie qui finit par l’espoir de jours meilleurs. Bonne journée Amitiés MTH

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