Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
où je sais être de passage,
furtif clandestin sans faconde.
Demain viendront les mots pour dire
l’ineffable lourdeur du monde,
les imprécations pour maudire
l’hydre infernale qui toujours gronde.
Demain n’est-il que le reflet
d’un aujourd’hui dans le brouillard ?
L’ectoplasme difforme et laid
que génère un esprit sans phare ?
En attendant demain, vivons
ce qu’on peut vivre un jour ici,
puisque jamais nous ne savons
que l’instant volatil que voici.
Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
où je sais être de passage,
furtif clandestin sans faconde.
Demain viendront les mots pour dire
l’ineffable lourdeur du monde,
les imprécations pour maudire
l’hydre infernale qui toujours gronde.
Demain n’est-il que le reflet
d’un aujourd’hui dans le brouillard ?
L’ectoplasme difforme et laid
que génère un esprit sans phare ?
En attendant demain, vivons
ce qu’on peut vivre un jour ici,
puisque jamais nous ne savons
que l’instant volatil que voici.
Dernière mise à jour le 3 mois par André
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Très juste, Hic et nunc 🙂