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Dérive.

Le est une orange
saignant sur la peau des ,
de pauvres plumes d’anges
bientôt neigeront, et les mages
au firmament en deuil
ne liront plus le clair.
Des l’écureuil
descendra chercher dans la terre
l’improbable abri sûr,
le merle bavard se taira.
Déjà les sont mûrs:
on craint ce que sera.
On ouvre encore le journal,
on rit, on chante un peu
ignorant le mal,
on tremble un peu,
on s’endort
en rêvant
qu’on s’en sort
dérivant.

Le ciel est une orange
saignant sur la peau des nuages,
de pauvres plumes d’anges
bientôt neigeront, et les mages
au firmament en deuil
ne liront plus le destin clair.
Des arbres l’écureuil
descendra chercher dans la terre
l’improbable abri sûr,
le merle bavard se taira.
Déjà les temps sont mûrs:
on craint ce que demain sera.
On ouvre encore le journal,
on rit, on chante un peu
ignorant le mal,
on tremble un peu,
on s’endort
en rêvant
qu’on s’en sort
dérivant.

Dernière mise à jour le 4 semaines par André

Posted in Blog, Poèmes
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