Menu Fermer

Errance.

Sur la , l’œil qui suit l’
perd lentement le sens
s’accroche un moment au vert du gazon
puis dans l’.

Le rythme cadencé des pas
tangue un peu mais tient bon.
Le marcheur s’en va sans compas
pèlerin vagabond.

Il n’a ni faim ni soif: il va
les pieds meurtris et l’esprit las
tandis que chante une diva
donnant dans sa tête un gala.

Quand la diva se sera tue
qu’il sentira ses pieds fourbus
ses jambes raides et courbatues
ivre comme s’il avait bu
il saura le moment venu
de mettre un terme à son
de soigner enfin ses pieds nus
de retrouver une espérance.

Sur la route, l’œil qui suit l’horizon
perd lentement le sens
s’accroche un moment au vert du gazon
puis sombre dans l’absence.

Le rythme cadencé des pas
tangue un peu mais tient bon.
Le marcheur s’en va sans compas
pèlerin vagabond.

Il n’a ni faim ni soif: il va
les pieds meurtris et l’esprit las
tandis que chante une diva
donnant dans sa tête un gala.

Quand la diva se sera tue
qu’il sentira ses pieds fourbus
ses jambes raides et courbatues
ivre comme s’il avait bu
il saura le moment venu
de mettre un terme à son errance
de soigner enfin ses pieds nus
de retrouver une espérance.

Dernière mise à jour le 2 semaines par André

Posted in Blog, Poèmes
S’abonner
Notifier de
guest

0 Commentaires
Inline Feedbacks
View all comments
0
Would love your thoughts, please comment.x