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Heure grise.

Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué,
que l’obscurité tombe, que sortent les fantômes,
il est temps de partir pour traverser à gué
le imaginaire où nous guettent les gnomes.

Il n’est de nuit si noire, de sommeil si profond
qu’ils ne recèlent en eux ce halo fainéant,
si pâle et vacillant que parfois l’on confond
son aura symbolique et l’ombre du néant.

Il n’est de nuit si noire qui n’aille à son matin,
ni de si clair qui n’aille au crépuscule.
La vie est un haillon séculaire et déteint
qu’un matador agite en un jeu ridicule.

Quand l’ grise sonne au coucou fatigué,
que l’obscurité tombe, que sortent les ,
il est de partir pour traverser à gué
le fleuve imaginaire où nous guettent les gnomes.

Il n’est de si noire, de sommeil si profond
qu’ils ne recèlent en eux ce halo fainéant,
si pâle et vacillant que parfois l’on confond
son aura symbolique et l’ombre du néant.

Il n’est de nuit si noire qui n’aille à son matin,
ni de matin si clair qui n’aille au crépuscule.
La est un haillon séculaire et déteint
qu’un matador agite en un ridicule.

Dernière mise à jour le 1 mois par André

Posted in Blog, Poèmes
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Ancre nomade
Ancre nomade
19 septembre 2022 09:21

J’aime bien!

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