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Hiver.

Un matin le printemps renaîtra de la glace
où l’espoir obstiné hiberne dans le noir
la douceur reviendra les enfants sur la place
iront chanter aux gens de ranger les mouchoirs.

L’hiver qui nous étreint ne peut être éternel
les loups-garous hurlants un jour disparaîtront
sous le tapis de fleurs d’une saison nouvelle
nous sourirons au monde et nos yeux s’ouvriront.

En attendant combien de morts ou d’estropiés
combien de reniements qu’un coq soulignera
en attendant poète une arme de papier
sera ton seul recours en ces temps scélérats.

Un matin le printemps renaîtra de la glace
où l’espoir obstiné hiberne dans le noir
la douceur reviendra les enfants sur la place
iront chanter aux gens de ranger les mouchoirs.

L’hiver qui nous étreint ne peut être éternel
les loups-garous hurlants un jour disparaîtront
sous le tapis de fleurs d’une saison nouvelle
nous sourirons au monde et nos yeux s’ouvriront.

En attendant combien de morts ou d’estropiés
combien de reniements qu’un coq soulignera
en attendant poète une arme de papier
sera ton seul recours en ces temps scélérats.

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Posted in Blog, Poèmes
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