Orages endormis derrière
le paravent fragile
d’un sourire
qu’un souvenir
un mot
déchire.
Éclairs de tristesse et colère
fulgurant sous les cils
larmes en crue,
digues rompues
sur le visage qui chavire.
Suspendue hors du temps,
elle attend,
répare en espérant
le fragile sourire
dont la pudeur prétend
masquer ses souvenirs
de mains sanglantes et de pieds nus,
de ventres sourds,
de paradis perdus
et de pas lourds.
Orages endormis derrière
le paravent fragile
d’un sourire
qu’un souvenir
un mot
déchire.
Éclairs de tristesse et colère
fulgurant sous les cils
larmes en crue,
digues rompues
sur le visage qui chavire.
Suspendue hors du temps,
elle attend,
répare en espérant
le fragile sourire
dont la pudeur prétend
masquer ses souvenirs
de mains sanglantes et de pieds nus,
de ventres sourds,
de paradis perdus
et de pas lourds.
Dernière mise à jour le 2 mois par André
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je connais bien ce sentiment d’impuissance, il a quelque chose de traumatisant (en tout cas il l’a été pour moi)
Merveille
Merci. ce texte est ma réaction à la douleur exprimée par une personne réelle, que je connais, et que je n’ai pu consoler. Comme une sorte d’exorcisme de l’impuissance. Mais que peuvent les mots?