La main calleuse sur la brique,
le regard fixé sur l’aplomb,
le geste fluide, automatique,
de la truelle tout au long
de ce mur qui n’en finit pas:
les mains s’affairent et l’esprit vole,
voguant de montagnes en pampas,
fredonnant des chansons frivoles.
Quand l’ouvrage arrive à son terme,
le faîte s’orne d’un bouquet
et le maçon, d’un geste ferme,
trinque en sirotant du péquet.
Dès le lendemain, dans la boue,
il creusera les fondations
d’un logis qu’il mettra debout
patiemment, sans ostentation.
Le tintement clair des truelles
revient hanter mes souvenirs,
ranimer la flamme cruelle
du vieux maçon sans avenir.
La main calleuse sur la brique,
le regard fixé sur l’aplomb,
le geste fluide, automatique,
de la truelle tout au long
de ce mur qui n’en finit pas:
les mains s’affairent et l’esprit vole,
voguant de montagnes en pampas,
fredonnant des chansons frivoles.
Quand l’ouvrage arrive à son terme,
le faîte s’orne d’un bouquet
et le maçon, d’un geste ferme,
trinque en sirotant du péquet.
Dès le lendemain, dans la boue,
il creusera les fondations
d’un logis qu’il mettra debout
patiemment, sans ostentation.
Le tintement clair des truelles
revient hanter mes souvenirs,
ranimer la flamme cruelle
du vieux maçon sans avenir.
Dernière mise à jour le 1 mois par André
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Ce poème m’a fait penser à un autre poème, d’un très grand poète contemporain, méconnu, décédé comme un poète maudit : Allain LEPREST, qu’il faut absolument découvrir ! Dans le poème « Où vont les chevaux quand ils dorment ? » – un de mes préférés -, Allain LEPREST écrit : « Dis-nous, maçon des pyramides »; sans doute est-ce le trait d’union entre les deux poèmes, celui d’André et celui d’Allain. Où vont les chevaux quand ils dorment ? Et dans les nuits de Bilbao Combien la lune au bout d’sa corne Fait-elle danser de toreros ? Est-c’que le soleil est humide ?… Lire la suite »