Nous dormirons dans la verdure
semée de l’or des pissenlits,
des renoncules, et sous l’azur
nous dormirons dans ce grand lit,
ce simulacre de nature
que nous croyons le paradis.
Nous rêverons que l’air est pur,
que notre temps n’est pas maudit.
Nous ignorerons l’imposture
des faux progrès dont on nous dit
l’indispensable dictature.
Nous rêvons déjà l’œil ouvert,
nous voudrions tant être ailleurs,
embarqués pour quelque Cythère
où naîtrait un monde meilleur.
Nous dormirons dans la verdure
semée de l’or des pissenlits,
des renoncules, et sous l’azur
nous dormirons dans ce grand lit,
ce simulacre de nature
que nous croyons le paradis.
Nous rêverons que l’air est pur,
que notre temps n’est pas maudit.
Nous ignorerons l’imposture
des faux progrès dont on nous dit
l’indispensable dictature.
Nous rêvons déjà l’œil ouvert,
nous voudrions tant être ailleurs,
embarqués pour quelque Cythère
où naîtrait un monde meilleur.
Dernière mise à jour le 2 mois par André
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J’adore ce poème !
U comme utopie, toi aussi? c’est ce que je compte publier dimanche 😉
On voudrait tant y croire … et pourtant !