Le long du temps, désabusés,
nous marcherons d’un pas égal.
Les pieds dans nos souliers usés
nous guideront vers le fanal
intermittent de nos passés
suivant les berges d’un canal
qui mènera jusqu’au fossé
puis au sillon des premiers temps
de notre existence éphémère.
Nous remonterons en chantant
des mélopées au goût amer
la ravine jusqu’à sa source,
jusqu’à ce ventre de nos mères
où aboutira notre course.
Ravis alors, inquiets peut-être,
pourrons-nous redescendre à temps,
à défaut d’avoir pu renaître,
faire d’aujourd’hui nos printemps?
Le long du temps, désabusés,
nous marcherons d’un pas égal.
Les pieds dans nos souliers usés
nous guideront vers le fanal
intermittent de nos passés
suivant les berges d’un canal
qui mènera jusqu’au fossé
puis au sillon des premiers temps
de notre existence éphémère.
Nous remonterons en chantant
des mélopées au goût amer
la ravine jusqu’à sa source,
jusqu’à ce ventre de nos mères
où aboutira notre course.
Ravis alors, inquiets peut-être,
pourrons-nous redescendre à temps,
à défaut d’avoir pu renaître,
faire d’aujourd’hui nos printemps?
Partager :
- Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur WhatsApp(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pocket(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour envoyer un lien par e-mail à un ami(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Plus
- Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Reddit(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Tumblr(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
- Cliquez pour partager sur Telegram(ouvre dans une nouvelle fenêtre)