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Port.

Battus par les embruns mes quais n’embarquent plus
que souvenirs fanés sur des nefs d’un autre âge
que passagers regrets de livres jamais lus
mes quais n’espèrent plus que surseoir au naufrage.

Ils ont pourtant levé leurs ancres prometteuses
ces voiliers partis tôt et jamais revenus
que j’abritais un temps des marées trop curieuses
et voyais s’en aller vers des cieux inconnus.

Demain quand le soleil dissipera les brumes
une chaleur complice attiédira mes quais
quelque galère encore sous le ciel qui s’allume
apportera le chant d’un coq martiniquais.

Battus par les embruns mes quais n’embarquent plus
que souvenirs fanés sur des nefs d’un autre âge
que passagers regrets de livres jamais lus
mes quais n’espèrent plus que surseoir au naufrage.

Ils ont pourtant levé leurs ancres prometteuses
ces voiliers partis tôt et jamais revenus
que j’abritais un temps des marées trop curieuses
et voyais s’en aller vers des cieux inconnus.

Demain quand le soleil dissipera les brumes
une chaleur complice attiédira mes quais
quelque galère encore sous le ciel qui s’allume
apportera le chant d’un coq martiniquais.

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