Quand peu à peu revient,
lancinant, le besoin,
quand un à un, les mots
chaussent leurs vieux sabots,
c’est la vie qui renaît,
fragile perce-neige
obstiné qui connaît
la nature, et la piège.
Quand il me faut redire,
après un long silence,
le camaïeu de rires,
les sursauts d’espérance
quand se crispe le coeur
et que la main tâtonne,
les mots qui s’abandonnent
me parlent de bonheur.
Que diront-ils demain
quand reviendra la pluie ?
Me prendront-ils la main
au long des jours de suie ?
Les mots sont éphémères,
ils parlent d’aujourd’hui.
Quand peu à peu revient,
lancinant, le besoin,
quand un à un, les mots
chaussent leurs vieux sabots,
c’est la vie qui renaît,
fragile perce-neige
obstiné qui connaît
la nature, et la piège.
Quand il me faut redire,
après un long silence,
le camaïeu de rires,
les sursauts d’espérance
quand se crispe le coeur
et que la main tâtonne,
les mots qui s’abandonnent
me parlent de bonheur.
Que diront-ils demain
quand reviendra la pluie ?
Me prendront-ils la main
au long des jours de suie ?
Les mots sont éphémères,
ils parlent d’aujourd’hui.
Dernière mise à jour le 2 semaines par André
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très jolie façon de parler de la fragilité des choses qui font notre bonheur…
Aligner les mots est une tentative pour les retenir …
merci pour ce très beau texte, dont je retiens une ligne :
« les mots sont éphémères, ils parlent d’aujourd’hui »
et j’ajoute : mais ils nous en parleront encore demain.
Abîme insondable de l’aujourd’hui, demain d’hier et hier de demain …