De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie en révélant
le vide qui s’ensuit.
Quelques grains de présence
apportés par le vent
combleront-ils l’absence
de ceux partis devant ?
La vie entre nos doigts
n’a laissé en partant
qu’un peu de glu, de poix
où s’attarde le temps.
Au creux de nos mains vides
quelques lignes encore
font le portrait rapide
d’un futur âge d’or.
De nos mains s’écoulant,
entre les doigts s’enfuit
la vie en révélant
le vide qui s’ensuit.
Quelques grains de présence
apportés par le vent
combleront-ils l’absence
de ceux partis devant ?
La vie entre nos doigts
n’a laissé en partant
qu’un peu de glu, de poix
où s’attarde le temps.
Au creux de nos mains vides
quelques lignes encore
font le portrait rapide
d’un futur âge d’or.
Dernière mise à jour le 11 mois par André
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Je découvre votre blog depuis quelques jours. J’ai beaucoup aimé votre post sur l’école, il est criant de vérités…
Votre poème me parle,on s’accroche aux lignes de nos mains, à tord ou à raison, mais je pense que c’est ce qui nous fait avancer…
Bonne journée à vous !
Merci pour cette lecture bienveillante. C’est un plaisir de se savoir lu, plus grand encore de se voir apprécié.
je ne comprends pas « d’un futur âge d’or », ici dans ce contexte, tu m’expliqueras?
L’espoir, malgré tout. Les lignes de la main, ce n’est pas vraiment fiable, mais on se raccroche à ce qu’on peut, à la folle illusion d’un âge d’or possible.
ah d’accord, merci
(j’avais plutôt vu la fuite du temps et l’approche de la mort, dans le reste du poème)
Il y a aussi de ça, la mort des autres, et la nôtre qui approche, et les illusions auxquelles on s’accroche… Le tout aussi confus dans ma tête que dans mes mots.