Le français serait-il en péril, menacé par un inexorable nivellement par le bas ?
Non, le français se porte bien. Le français est à nous.
Une langue appartient à ceux qui la pratiquent.
L’orthographe du français, fixée au 17ème siècle par une académie désormais obsolète et inutile, est un acte politique destiné à maintenir le commun des mortels dans la sujétion aux lettrés qui maîtrisent le latin et le grec. Son apprentissage est donc une énorme perte de temps. Une réforme radicale est urgente.
Le « petit nègre » est un langage artificiel inventé par l’armée française à destination des tirailleurs sénégalais.
L’organisation de la Francophonie n’a plus grand-chose à voir avec la langue, mais beaucoup avec des rapports de force post coloniaux.
La grammaire scolaire est une construction artificielle n’ayant qu’une lointaine parenté avec la linguistique.
Voici quelques-uns des pavés lancés dans la mare des certitudes infondées où se noient trop souvent les défenseurs obtus d’une langue en grande partie fantasmée.
La lecture de ce petit livre de Maria Candea et Laélia Véron, largement documenté, s’impose dans toute réflexion sérieuse sur notre langue.
Ce français qui nous appartient est vivant, polymorphe et passionnant. Ne nous en laissons pas déposséder par des esprits chagrins et des obsédés du pouvoir.
Je dois à Michel Francard, qui l’a mentionné dans une de ses chroniques de langue parue dans Le Soir, la découverte de ce livre passionnant.
Faisant mienne l’affirmation du titre, j’ai vraiment eu bon de le lire presque d’une traite.
Le français serait-il en péril, menacé par un inexorable nivellement par le bas ?
Non, le français se porte bien. Le français est à nous.
Une langue appartient à ceux qui la pratiquent.
L’orthographe du français, fixée au 17ème siècle par une académie désormais obsolète et inutile, est un acte politique destiné à maintenir le commun des mortels dans la sujétion aux lettrés qui maîtrisent le latin et le grec. Son apprentissage est donc une énorme perte de temps. Une réforme radicale est urgente.
Le « petit nègre » est un langage artificiel inventé par l’armée française à destination des tirailleurs sénégalais.
L’organisation de la Francophonie n’a plus grand-chose à voir avec la langue, mais beaucoup avec des rapports de force post coloniaux.
La grammaire scolaire est une construction artificielle n’ayant qu’une lointaine parenté avec la linguistique.
Voici quelques-uns des pavés lancés dans la mare des certitudes infondées où se noient trop souvent les défenseurs obtus d’une langue en grande partie fantasmée.
La lecture de ce petit livre de Maria Candea et Laélia Véron, largement documenté, s’impose dans toute réflexion sérieuse sur notre langue.
Ce français qui nous appartient est vivant, polymorphe et passionnant. Ne nous en laissons pas déposséder par des esprits chagrins et des obsédés du pouvoir.
Je dois à Michel Francard, qui l’a mentionné dans une de ses chroniques de langue parue dans Le Soir, la découverte de ce livre passionnant.
Faisant mienne l’affirmation du titre, j’ai vraiment eu bon de le lire presque d’une traite.
Dernière mise à jour le 11 mois par André
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Oui mais je pense qu’il faut être vigilants ! Car on l’abîme et le maltraite…
ce « à nous » inclut aussi tous ceux qui ont poussé de hauts cris quand on a voulu déposséder le château de son accent circonflexe et ceux qui ont vociféré quand (en 1976!!!) on a voulu écrire logiquement révolver au lieu de revolver (ou évènement au lieu d’événement)
Certes mais le français doit-il évoluer au rythme de l’inflation de néologismes qui pleuvent de partout et qui soulignent essentiellement le manque de vocabulaire de ceux qui les créent ? Saussure avait très bien expliqué les différents types d’évolution des langues. Il n’avait hélas pas connu la télévision ni ma radio… Evidemment, le français comme toutes les langues a ses variantes dépendant du milieu, de l’éducation. C’est sa richesse, cela dit, il est bon d’avoir un squelette solide auquel accrocher les muscle de la langue sinon elle se dilue en un tas de « pidgin » vernaculaires et pauvre de signification. Comme… Lire la suite »
Évidemment, il inclut tous les francophones, et il n’est pas question de remplacer une dictature par une autre. Juste d’apprendre à reconnaître le rôle injustement discriminant du maintien de règles absurdes érigées en canons de beauté ou en critères de sélection sociale.
Mais c’est risqué.
C’est comme la surveillance des réseaux sociaux.
Qui décrétera ce qui est stupide, discriminatoire ou correct dans une ancienne règle de grammaire ou l’orthographe d’un mot ?