À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce nous partions …
Octobre avait sorti son soleil du dimanche …
La campagne sourit sous le soleil d’automne …
Je partirai au printemps renaissant …
Après la torpeur estivale la petite école s’éveille …
Le printemps n’a fait que passer …
Quand soudain l’heure sonne …
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Dix-sept printemps soudain surgissent …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
.
J’ai demandé à l’été
Libre, la feuille au vent virevolte …
Nous irons cueillir les myrtilles …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …