Nous irons cueillir les myrtilles …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …