Le printemps n’a fait que passer …
Quand soudain l’heure sonne …
la musique donne au printemps des airs d’amours mélancoliques
Dix-sept printemps soudain surgissent …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
.
J’ai demandé à l’été
Libre, la feuille au vent virevolte …
Nous irons cueillir les myrtilles …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
L’automne pleurniche ou sourit couché sur un tapis de mousse.
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
C’est feuille à feuille que le jardin tourne les pages des saisons …
Automne et pluie,
quand le silence un peu rugueux, …
L’air soudain plus léger aujourd’hui rend les armes …
Le revoici, le temps serein où le soleil se lève tard …
Quand la Grande Polonaise de Chopin rencontre Claude Léveillée …