Il y a quelques jours à peine, on s’échangeait des « bonne année ! » et des « meilleurs vœux ! »
Un sourire, et la vie reprend quelque couleur …
Le petit peuple avant l’aurore
s’est égaillé …
Le vrai bonheur c’était hier …
Un éclair bleu nous tire l’œil …
Chemins creux à l’odeur de bouse qu’exalte la moiteur de l’air …
Les amarres larguées nous irons dans le vent …
Une sérénité troublée par quelques cris …
Lorsque se tait le chant qu’un autre chant s’élève …
Note à note, la musique …
Valentin, gai comme un pinson …
« un malaise profond qui ne perce à peu près jamais dans les médias » …
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
De ce balcon, nous bénéficions d’une vue imprenable sur le monde
Puis Éric chante …
Petit Pirate à l’œil alerte
tu remontes à mon abordage …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
De jour en jour ma page se noircit et m’étonne.