La campagne sourit sous le soleil d’automne …
Notre maison fragile voit ses murs s’effriter …
Une sérénité troublée par quelques cris …
Été de feux sauvages …
Le printemps n’a fait que passer …
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
La terre étouffe, elle agonise …
Le long ennui des canicules …
J’aurais voulu d’un ton léger dire la douceur de l’été …
Saisons fragiles vous glissez …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …
Œil bleu de glace ouvert sur l’univers …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
Faut-il dire au soleil : « Brille ! »
pour qu’il brille ?
La France, et ses voisins, ont eu chaud …
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
La nuit lentement meurt de froid …
Un jour la pluie a tout détruit …
Quand les étoiles se tairont …