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Je la vois:
Il suffit de se pencher un peu
Pour la voir tapie dans l’herbe
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Au carrefour du monde,
les continents se croisent,
les langues se répondent
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
La géographie des rides ajoute à l’éclat du regard un air de vérité …
Demain, je ne rentre pas.
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Petit manège abandonné, ta solitude serine un refrain suranné …
Dans ton cartable rose, tu transportes le monde …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
Noyé, brûlé, malade, l’Homme aujourd’hui se meurt …
Marchez, enfants, votre pas décidé donne vie aux slogans …
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.
École, que fais-tu de nos enfants ?
Les saisons s’éteignent laissant les éléments furieux déchaîner leurs instincts …
Quand tombe la nuit, bas les masques !
Il était bien trop grand …
Ballerine, tes six ans nagent sur un lac, avec les cygnes …
Elle qui, de l’enfance, a gardé le regard clair …
Dans la classe aux odeurs fanées …
Ils rêvent d’Angleterre comme, enfants, nous rêvions de paradis sur terre …