Des eaux dormantes autour de nous guettent leurs proies …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
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Les lumières de maisons inconnues
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L’encre, sous la plume,
tente
de peindre des brumes
On se croise parfois, on partage un café …
Il faudra bien un jour partir …
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Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Sur cette terre saccagée poussent des fleurs …
Quand les étoiles se tairont …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
La trame usée des jours laisse voir la misère …
Rouge le fer sur l’enclume …
Luisant sous les étoiles, le char d’or des chimères …
La solitude du flocon …
Herbes folles au jardin l’hiver vous a surprises …
Je me réveillerai un matin sur la terre …
Ils sont partout.
Ils chantent, ils crient.
Ils sont en nous …
Vivants nous parcourons des printemps …
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?